J’ai été forcée de mettre mon blog en veilleuse pendant quelques temps. J’ai dû subir une chirurgie orthopédique en fin d’année 2014.
Rien de bien grave, pas d’accident, seulement mon pied droit était affecté d’un hallux valgus, communément appelé « oignon ». Aussi, le second orteil avait opéré il y a plus de vingt ans pour un névrome de Morton (une autre déformation appelée orteil en marteau), était maintenant pourri d’arthrite, résultant du fait que ladite première chirurgie avait été plus ou moins bien faite.
Alors voilà, le 22 décembre moi et mon petit peton prenions le chemin du bloc opératoire pour une « rénovation majeure ». Six semaines d’immobilisation dans un plâtre, trois mois de convalescence, béquilles, physiothérapie, exercices et beaucoup de patience (là c’est moins évident par contre). Malheureusement, la prise de toute une panoplie de médicaments, plus ou moins intenses a rendu mes ongles en piteux état. Dès les cinq premiers jours de morphine obligatoire, j’ai remarqué qu’ils pliaient et se fendillaient à rien. J’ai donc passé plus de temps à les bichonner et les nourrir d’huile et de crème qu’à les décorer.
Fin mars, j’ai repris mon travail au bureau et ma canne demeure encore ma meilleure amie pour affronter les nombreux escaliers du métro de Montréal, en plus qu’elle m’assure une place assise dans le train à 97% (parce qu’il y aura toujours un p’tit 3% qui n’ont aucun sens du civisme et de la courtoisie).
Maintenant que la page se tourne lentement mais sûrement, je vais publier bientôt les quelques rares manucures faites au cours de ce dernier hiver que je n’ai pas vu passé (et c’est bien tant mieux) étant donné que j’étais confinée à mon chez-moi, tout chaud et confo, le pied étendu sur un oreiller avec mes deux « soutien-moral » à quatre pattes et mon bien-aimé conjoint qui a pris soin de moi et supporté mes occasionnelles sautes d’humeur.
À bientôt pour la manucure en retard du temps des fêtes!
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